Si nous devions regrouper les situations d’impayé rencontrées par nos clients, nous distinguerions 7 grandes familles. Quels que soient le secteur d’activité, la prestation vendue et la typologie des contractants, nous sommes toujours confrontés aux mêmes situations. Quelles sont ces principales causes de défaillance ? Focus sur les justifications et autres prétextes avancés par des débiteurs réfractaires et les actions de recouvrement appropriées.
La France est championne d’Europe des retards de paiements. Deux entreprises sur trois, mettent la trésorerie de leurs fournisseurs et sous-traitants en zone rouge, et un quart des faillites sont causées par les retards de paiements (source : Altares et la Médiation inter-entreprises).
La France est également en tête pour le « petit » retard de paiement (moins de 15 jours). Pourtant, un seul jour de retard représente 1 milliard d’euros de trésorerie en moins, pour l’ensemble des entreprises concernées.
Après avoir instauré l’amende administrative contre les donneurs d'ordre qui paient trop tard leurs factures, le ministre de l'Economie vient d'annoncer la publication pour la fin de l’année d’une liste des plus mauvais payeurs. L'Etat est bien décidé à encadrer les relations interentreprises et à trouver des leviers efficaces pour lutter contre les retards de paiement.
Les retards de paiement, responsables d'un quart des défaillances chaque année, sont toujours plus dans le viseur de l'Etat. Le phénomène touche particulièrement les PME : dépendantes de leur trésorerie, elles sont souvent fragilisées par de plus grandes entreprises qui ne respectent pas les délais de paiement et utilisent leurs fournisseurs comme réserve de trésorerie.
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